Le prix du diesel reste extrêmement problématique pour le secteur des transports.
La ‘clause diesel’ classique ne suffit plus pour préserver vos marges. En effet, les clauses les plus fréquemment utilisées ne permettent une augmentation du prix qu’après plusieurs semaines.
Entre-temps, chaque litre de diesel consommé entame lourdement vos réserves.
Non répercutée intégralement, l’augmentation du diesel affecte dangereusement la rentabilité et la viabilité de votre entreprise.
Si votre clause diesel fait référence à l’évolution du prix à la pompe, la situation est encore pire.
Depuis le 19 mars, à la pompe, les accises ont été réduites, mais le montant que vous récupérez ensuite au titre du diesel professionnel a également été réduit dans la même proportion (plus de 14 centimes par litre) !
ACTION URGENTE
La situation actuelle est intenable pour les PME du secteur transport. Si rien ne change, la survie de beaucoup d’entre-elles est menacée. Les fédérations de transport veulent absolument éviter ce scénario catastrophe.
REPERCUTER
Nous comprenons qu’il n’est jamais facile de répercuter des coûts supplémentaires dans le cadre d’une relation commerciale existante. Pourtant, il est de votre devoir en tant que transporteur de le faire MAINTENANT. Le prix du diesel est en hausse depuis des semaines. Les marges dans notre secteur sont si minces que tout transport à perte doit être évité. Dans tous les cas, une augmentation des prix est nécessaire. Si tous les transporteurs donnent ce signal fort, nous serons dans une position de force face au client final.
TLV, la FEBETRA et l’UPTR EXIGENT LE RETABLISSEMENT D’UN DIESEL PROFESSIONNEL A PART ENTIERE
Les fédérations reconnues du secteur Transport ne restent pas les bras croisés.
Fin de l’année dernière, il a été promis aux transporteurs qu’ils pourraient continuer à récupérer 0,22 €/litre et ce, jusqu’à la fin de l‘année 2022. Nous exigeons du gouvernement De Croo le rétablissement immédiat et complet du diesel professionnel.
Descendre sous le minimum européen des accises est-il encore un obstacle juridique ?
Les excuses sont faites pour s’en servir !
D’autres pays ont déjà promis des aides à leurs transporteurs. Si ces pays sont autorisés à le faire, la Belgique peut également fixer temporairement les accises en dessous de ce seuil minimum.
L’UPTR, TLV et FEBETRA continuent, par ailleurs, à demander que les transporteurs soient soutenus via d’autres mesures complémentaires, comme ils le méritent assurément.