Le 27 janvier, TLV et la Febetra ont, pour la cinquième fois organisé leur Réception de Nouvel An commune ; symbole de la collaboration étroite et fructueuse entre les deux organisations dans un nombre sans cesse croissant de dossiers au niveau européen, fédéral et régional.
Pour la Febetra et TLV, un bon fonctionnement du marché du transport n’est possible que pour autant que la barre soit mise au même niveau pour tous les acteurs. En ce qui concerne les coûts salariaux, les différences sont encore si grandes qu’il peut à peine être question de concurrence loyale, même envers les pays voisins. Partant de cette constatation, les deux fédérations du secteur s’opposent avec force à la poursuite de la libéralisation du cabotage qui aurait des conséquences catastrophiques pour les transporteurs routiers belges. TLV et la Febetra sont également demanderesses de plus de contrôles de la réglementation du cabotage pour mettre fin aux pratiques ou constructions illégales.
Les transporteurs belges sont trop chers. Lorsque les donneurs d’ordre, comme c’est le cas aujourd’hui, recherchent systématiquement un transport aussi peu onéreux que possible, ils n’aboutissent jamais chez un transporteur belge. Les deux organisations voulant faire plus que critiquer, la Febetra et TLV ont avancé une piste qui doit veiller à ce que le secteur du transport belge ne s’enfonce pas plus. Si l’on veut éviter que le secteur du transport continue à flirter avec les sommets en matière de chiffres de faillites, une diminution des charges sociales sur les heures non productives s’impose.
La révision des masses et dimensions est l’un des nombreux dossiers actuels dans lesquels les deux organisations investissent beaucoup d’énergie. TLV et la Febetra estiment qu’il faut saisir l’occasion pour rendre enfin possible le transport transfrontalier de véhicules de 44 tonnes entre deux États membres qui autorisent les 44 tonnes sur leur propre territoire. L’interdiction qui a cours aujourd’hui est non seulement totalement absurde, mais est également contraire au principe du transport durable que la Commission européenne prône sans relâche.
Last but not least, la Febetra et TLV ont, à nouveau, clairement insisté sur le fait qu’elles ne participeraient pas à un scénario dans lequel le secteur du transport serait considéré comme une vache à lait. Tel qu’il est apparu dans plusieurs études, la taxe kilométrique ne peut avoir un effet profitable à la mobilité que s’il est introduit en même temps pour tous les usagers de la route. Durant les discussions concernant les tarifs, elles veilleront à ce que la position concurrentielle des transporteurs routiers belges, du secteur de la logistique et de nos ports maritimes ne soit pas mise davantage en danger. Les organisations du transport veulent également que les recettes de la taxe kilométrique soient utilisées pour des investissements dans l’infrastructure routière. Si toutes ces conditions ne sont pas remplies, TLV et la Febetra s’opposeront à la taxe kilométrique.