Le nombre d’élèves en formation spéciale augmente constamment et c’est une bonne nouvelle pour le secteur
Bruxelles, le 1er septembre 2022 – Après des vacances d’été bien méritées, des centaines de milliers d’élèves de l’enseignement secondaire retrouvent aujourd’hui les bancs de l’école. Pour quasi 300 d’entre eux, ce jour est encore plus particulier, car ils entament une formation ESP pour devenir chauffeur routier. Dans quatre écoles en Wallonie et sept écoles secondaires de Flandre, ils seront préparés à occuper les 5 000 postes vacants du secteur. La formation, qui garantit donc l’obtention d’un emploi, a gagné en popularité ces dernières années. En septembre 2020, 205 élèves ont entamé la formation, tandis qu’ils étaient déjà 300 le 1er septembre de l’année dernière.
Dans notre pays, plus de 10 000 entreprises sont actuellement actives dans le transport de marchandises par route. Ensemble, elles représentent plus de 112 000 emplois. De plus, le secteur reste en pleine croissance : dans les prochaines années, 5 000 nouveaux chauffeurs seront engagés pour pouvoir relever tous les défis. Tout comme dans de nombreux autres secteurs, il semble très difficile aujourd’hui de pourvoir tous les postes vacants. C’est pourquoi la formation de chauffeur routier accessible aux élèves de l’ESP est d’un intérêt crucial.
Cette orientation forme les jeunes au métier de chauffeur routier. Bien qu’il y ait relativement peu de matières générales au programme, les langues bénéficient d’une attention toute particulière. Outre une bonne connaissance du français, les élèves apprennent suffisamment le néerlandais, l’anglais et l’allemand pour pouvoir se débrouiller en tant que chauffeur.
Ils apprennent à préparer des missions de transport et à tenir compte de l’environnement, des coûts, des législations spécifiques (transports exceptionnels, transports d’animaux, transports dangereux …), des assurances, etc. Les candidats chauffeurs apprennent à utiliser différents outils de chargement et déchargement, à charger et décharger correctement les camions, à calculer les temps de conduite et de repos, à contrôler et gérer les stocks… Lors des leçons pratiques, ils apprennent à conduire différents types de camions dans toutes sortes de circonstances. Ils conduisent avec des semi-remorques, des combinaisons de camions et remorques… sur des terrains fermés ainsi que sur la voie publique. Après cette formation, les diplômés obtiendront t le permis C, CE, la qualification professionnelle de chauffeur et le certificat ADR. Ainsi, ils peuvent directement entrer dans la vie active en tant que conducteur de tracteur-semi-remorque (métier en pénurie), conducteur de camion avec remorque (métier en pénurie), conducteur de camion (métier en pénurie), , ou livreur-porteur.
« Sans les chauffeurs routiers, le monde s’arrête de tourner, » explique Philippe Degraef, directeur de Febetra. « Le succès de cette formation contribuera indubitablement à l’attribution des milliers de postes vacants dans les prochaines années, ce qui permettra au secteur du transport de poursuivre sa mission essentielle de moteur de l’économie et de la communauté. Nous souhaitons bonne chance à tous les jeunes qui ont entamé leur formation aujourd’hui et nous espérons pouvoir les accueillir à bras ouverts dans notre secteur d’ici quelques années. »