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La Febetra et TLV : la 6ème réforme de l’Etat doit soutenir le secteur du transport

À l’occasion de leur 6ème réception de Nouvel An commune, qui s’est tenue le 12 janvier, TLV et la Febetra ont, en présence du Ministre wallon des travaux publics et des Ministres bruxellois et flamand de la mobilité, abordé une série de thèmes liés au transport, pour lesquels la compétence est, dorénavant, confiée aux Régions.
Pour la Febetra et TLV, la taxe kilométrique constitue le dossier le plus important à court terme pour le secteur du transport de marchandises par la route. En se limitant aux poids lourds, cette taxe kilométrique n’aura pas d’effet sur la mobilité. Les tarifs de cette taxe kilométrique doivent encore être déterminés. La concertation avec le secteur est un must afin d’éviter la poursuite de l’effritement de la position concurrentielle de nos transporteurs, logisticiens et ports maritimes. Les deux organisations de transport soulignent également le fait que cette taxe kilométrique sera, en fin de compte, répercutée sur le consommateur final. Le poids lourd reste, en effet, le mode de transport le plus important. Finalement, pour TLV et la Febetra, il est primordial que les bénéfices de la taxe kilométrique soient, en premier lieu, utilisés pour notre infrastructure routière.
Les autorités compétentes doivent continuer à résorber le retard au niveau de l’entretien de nos routes et la construction nécessaire des chaînons manquants. À terme, une extension de la capacité de notre réseau routier sera également à l’ordre du jour. Les prévisions indiquent, en effet, que le transport poursuivra sa croissance.
Au niveau de la distribution urbaine, la Febetra et TLV plaident également pour une politique plus favorable aux poids lourds. Pour notre secteur aussi, la viabilité dans les villes doit être garantie, mais pas au détriment de l’économie. Les transporteurs en ont assez des nombreuses mesures locales « vexatoires » et demandent aux régions d’élaborer un cadre général « distribution urbaine », de sorte que les règles concernant les heures de chargement et de déchargement dans les différentes villes et communes soient claires et cohérentes. Le secteur du transport continuera, quant à lui, à investir dans des véhicules encore plus respectueux de l’environnement et ne s’opposera pas à l’introduction de zones à faibles émissions pour autant qu’elles soient également applicables aux véhicules privés et qu’il soit tenu compte du cycle économique des véhicules.